Il reste la partie supérieure gauche du pavement.

SCENE CENTRALE : triomphe indien de Bacchus

- Suivi par un SATYRE (nu, couronne verte, pardalide sur le dos) qui tient un pedum de la main dr. et un vase (cratère ?) sur son épaule g., BACCHUS, jeune et imberbe (couronne / mitra, raisins et pampres sur les tempes, tunique longue verte et pourpre, pardalide en biais sur le buste et maintenue par une ceinture gris rose, draperie sur le côté) est debout sur char tiré vers la dr. par quatre tigresses luxueusement harnachées dont il tient les rênes de la main g. Il porte dans la main dr. un thyrse en forme de lance dont chaque extrémité est munie d'un fer et de deux éléments floraux.
- A sa g., une VICTOIRE (tatouage en forme d'hedera entre les yeux, collier à pendentif, buste nu, draperie jaune et verte sur le bras g. et autour des hanches) tourne la tête vers la g. et tient une longue palme.
- Au second-plan, devant le char, une MENADE (bracelets, robe à plis ceinturée sous la poitrine, draperie sur l'épaule g.) frappe un tambourin.
- Précédant le char, un SATYRE (nu, pardalide sur le dos), très fragmentaire, avance vers la dr. en menant l'une de tigresses par la bride.

Sous le cortège, une panthère, de profil vers la dr., boit dans un canthare.
- Devant elle un jeune BACCHUS enfant (nu, couronne, pardalide en biais sur le buste) chevauche un lion dont la tête est perdue. Il tient un pedum de la main g. et un canthare renversé de la main dr.

Tous les personnages tournent la tête vers la g.

Selon L. Foucher, la tache brune qui orne le front de Bacchus, de la Victoire et de la Ménade, pourrait être un tatouage en forme d'hedera, signe distinctif des mystes dionysiaques.

BORDURE : des AMOURS ailés (nus, bracelets), munis de serpettes et de paniers remplis de raisins, vendangent des vignes qui sont peuplées de volatiles (canards, grives, perdrix et autres oiseaux) et qui prennent naissance dans quatre cratères placés chacun dans un coin du pavement.