amphore à col ; nombreux rehauts de blanc, jaune et pourpre.

FACE B, PANSE :
SATYRES et MENADES (non vidi)

FACE A, PANSE :
- Juché de face sur les degrés d'une échelle appuyée contre les murailles de Thèbes, CAPANEE nu (chlamyde rejetée dans le dos, large ceinturon, casque à plumes, épée au fourreau suspendue par un baudrier au côté g.), le visage levé vers ses ennemis, tient une torche de la main dr. et, de la g. levée et armée d'une double hache, se protège derrière son bouclier. Au-dessus de sa tête, le foudre de ZEUS, placé obliquement, annonce son châtiment.

- entre les créneaux de la muraille, figurée en bois appareillé avec au centre une grande porte à deux battants, apparaissent à mi-corps trois personnages : à g., un JEUNE HOMME de trois quart à dr. (tunique brodée, pétase), armé d'une lance et d'un bouclier ; au centre, un GUERRIER vu de dos et tourné vers la g. (casque, armure), tenant lance et bouclier ; à dr. un VIEILLARD à barbe blanche (tunique brodée), de trois quarts à g., tenant un sceptre (probablement KREON).

- à dr., une NIKE ailée (péplos), tenant couronne et bandelette, vole vers la g. au-dessus d'un quadrige dont n'est figurée que la partie antérieure des chevaux surgissant de la dr.

FACE A, COL :
- un JEUNE HOMME nu debout de trois quart à g. (pétase sur la nuque, manteau passant sur les bras, épée au fourreau suspendue au côté g. par un baudrier), s'appuie de la main g. sur une lance et, de la dr., tend une bandelette en direction d'une colonne, elle-même ornée de bandelettes, dressée sur une base à deux degrés.

Plusieurs commentateurs (Getty guide, Denoyelle) voient dans cette représentation l'influence de la tragédie d'Eschyle, les Sept contre Thèbes. Taplin est plus sceptique mais pense que les murailles, caractérisées comme une construction en bois, sont à mettre en relation avec un décor de théâtre.