RVAp Suppl. 1, 84, 281c ; Mayo, M. E. (ed. ), The Art of South Italy. Vases from Magna Graecia (1982) 30-31. 128-132 n° 50 (figs) ; Schefold, SB IV 32 fig. 20 ; Trendall, RFSIS 90-91 fig. 208 ; Boardman, J. , dans Eumousia, Ceramic and iconographic Studies in honour of A. Cambitoglou (1990) 61-62 pl. 11 ; Denoyelle, M. /Iozzo, M. , La céramique grecque d'Italie méridionale et de Sicile (2009) 154. ؛
Web: Callythea 932 http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait932/ ؛

EPAULE :
- à g., une FEMME debout (péplos glissant sur l'épaule g., himation), de face, appuyée, jambes croisées, contre un grand louterion, tient sur la main g. une phiale garnie d'objets et retient de la main dr. un pan de son himation ; le visage tourné à dr., elle regarde un JEUNE HOMME nu, assis vers la g. sur un rocher recouvert de son himation ; il s'appuie de la main g. sur un bâton et lève la main dr. vers la femme. Sous le louterion, une hydrie.

- au centre, APHRODITE (chiton, himation), assise vers la g., se retourne vers la dr. en direction d'Eros. Elle soulève de la main dr. un pan de son himation et tend la main g., paume ouverte, vers Eros. Derrière elle, à dr., une grande boîte : devant elle : un CYGNE. A dr., EROS, sous les traits d'un adolescent ailé, se tient debout, tourné vers Aphrodite ; de la main dr. il tient une phiale sur laquelle est posé un oiseau et, de la g., une iynx. A ses pieds, devant lui, une cithare.

- à l'extrémité dr., une FEMME (chiton, hiumation) assise vers la g., accoudée du bras g. sur un tympanon, tient un miroir de la main dr.

PANSE, registre supérieur :
- Au centre, de face, IDAS (chlamyde dans le dos, épée au fourreau) brandit à deux mains une stèle funéraire qu'il vient d'arracher de son socle à deux degrés et, faisant une grande enjambée vers la dr., s'apprête à la lancer sur POLLUX ; celui-ci, vu de dos, la chlamyde enroulée autour du bras g. levé en un geste protecteur, pointe son épée en direction d'Idas. Sur le socle du monument funéraire, une hydrie renversée.
- à g. du monument funéraire, LYNCEE (et non Castor), blessé à la poitrine, est renversé, genou dr. en terre, jambe g. allongée. La chlamyde rejetée dans le dos, épée au fourreau, il prend appui sur sa main dr. et porte la g. à sa tête.
- au-dessus de la stèle brandie par Idas, le foudre de ZEUS, placé obliquement, est dirigé contre Idas et Lyncée.
- à dr. du monument funéraire, CASTOR (et non Lyncée), blessé à la cuisse, est allongé, mort (chlamyde dans le dos), face contre terre ; sous son cadavre, deux lances croisées.
- au-dessus de Castor, APHRODITE (chiton, himation drapé sur les jambes), assise vers la dr., se retourne pour regarder le combat ; elle tient de la main g. une phiale sur laquelle est perché un oiseau. Debout de face, à g. de la déesse, EROS ailé, sous les traits d'un adolescent nu (chignon) aux jambes croisées, tient de la main g. une iynx en regardant le combat.

De part et d'autre du combat :
- à g., debout dans son quadrige dirigé vers la g. (deux rosettes au-dessus des chevaux), un DIOSCURE (chlamyde volant) enlève une LEUCIPPIDE nue (draperie autour des jambes) qu'il retient contre lui du bras g. La jeune fille, penchée vers l'arrière, tend les deux bras vers la dr., où se tient, entre Idas et Lyncée, une FEMME à demi-nue, de trois-quarts à dr., la tête retournée vers la quadrige, les deux bras levés; une étoile est figurée à g. de son visage.
- à dr., debout dans son quadrige dirigé vers la dr., l'autre DIOSCURE (chlamyde dans le dos) enlève une LEUCIPPIDE qu'il tient serrée contre lui. La jeune fille, à demi-nue, lève le bras dr. vers l'arrière. Au-dessus des chevaux : rosette, oiseau, bucrane.

PANSE, registre inférieur : procession vers la g. de 6 FEMMES tenant divers accessoires (éventail, boîte, miroir, coffret, tympanon, bandelettes, phiale, couronne) et 2 JEUNES GENS nus tenant chacun palme et couronne, avec un EROS ailé dolescent tenant de la main g. une iynx et de la dr. un thymiaterion.

Selon mon interprétation (PLB), le personnage tombé à la renverse derrière Idas est son frère Lyncée (et non Castor comme cela est couramment admis), tandis que Castor (et non Lyncée), à dr., est déjà mort : ainsi, le foudre de Zeus est dirigé contre les deux fils d'Apharée.